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Sahel : la France suspend sa coopération culturelle avec le Mali, le Niger et le Burkina Faso

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Zone des Niayes

De la crise géopolitique à la suspension d’une coopération culturelle, la France durcit le ton.

Les établissements culturels français subventionnés par l’Etat sont sommés depuis le mercredi 13 septembre 2023 de « suspendre, jusqu’à nouvel ordre, toute coopération » avec le Mali, le Niger et le Burkina Faso, rapporte plusieurs médias d’informations français. Cette demande vient du secrétariat général du ministère de la Culture, appliquant une requête du ministère des Affaires étrangères français.

La décision a fait réagir le monde de la culture français par le biais du Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles (Syndeac). Ce dernier craint une multiplication des déprogrammations d’artistes des trois pays du Sahel.

Le gouvernement français indique n’avoir demandé « aucune déprogrammation d’artiste » du Niger, du Mali et du Burkina Faso.

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Cette décision vient s’ajouter à la liste de sanctions françaises contre ces trois pays. Entre autres, on a eu l’interruption de toutes ses actions d’aide au développement et d’appui budgétaire et la suspension des attributions de visa aux ressortissants de ces pays.

Voilà une information qui ne va pas détendre l’atmosphère dans les relations entre ces pays.

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Sahel : la France contrainte de quitter le Niger après plusieurs semaines de tensions

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Zone des Niayes

L’ambassadeur de la France à Niamey a été rappelé par Paris. C’est une décision annoncée par Emmanuel Macron lors d’une interview accordée à TF1 et France 2 hier, dimanche 24 septembre 2023.

Dans le même sillage, la France a mis fin à sa coopération militaire avec le Niger. Paris a décidé de rapatrier son personnel diplomatique dans les « prochaines heures » ainsi que ses soldats basés au Niger « d’ici la fin de l’année », accusant le gouvernement de transition nigérien de ne pas vouloir lutter contre le terrorisme.

Ces décisions interviennent après plusieurs semaines de tension entre Paris et la junte nigérienne, au pouvoir depuis le coup d’Etat militaire du 26 juillet dernier. Une tension devenue insoutenable pour la France après que Niamey ait retiré l’immunité de l’ambassadeur français le 29 août dernier.

Après le Mali et le Burkina Faso, c’est le troisième pays du Sahel où la France a été poussée vers la sortie par des juntes militaires hostiles. Cependant, elle reste présente dans la région avec 1 000 soldats au Tchad.

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