Libre Expression
Lettre ouverte : Son Excellence, Mr Assimi GOITA, Président du Mali, Mr Macky SaLL, Président du Sénégal

Publié
il y a 5 moisle
Par
Sétanal Média
Excellences, Messieurs les Présidents,
Je viens très respectueusement, en tant que citoyen sénégalais et ressortissant de la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), porter à votre attention la situation délétère qui prévaut au niveau des postes frontières du Sénégal et du Mali.
Les faits que je vous relate dans la présente sont d’une extrême gravité, parce qu’il ne s’agit pas d’incidents isolés. Bien au contraire, les comportements que je compte vous décrire ci-dessous sont devenus une habitude installée depuis trop longtemps.
A force de silence coupable, si la situation perdure encore, les relations de bon voisinage que nos populations entretiennent, de part et d’autre de la frontière, peuvent se détériorer. Pire, l’objectif d’intégration des pays membres de la CEDEAO est fortement compromis. En effet, la Carte d’identité CEDEAO, l’un des piliers de l’intégration sous-régionale voulue tant par les Etats que les populations des Etats membres, est censé, selon notre entendement, permettre la libre circulation des personnes, à l’intérieur de la zone.
Et pourtant, Messieurs les Présidents, les polices des frontières de nos deux pays, au niveau de Kidira, du côté du Sénégal et au niveau de Diboly, du côté du Mali, n’agissent pas dans cet esprit. En effet, s’il est louable que des polices soient installées aux frontières, afin de garantir la sécurité des bien et des personnes et assurer la sauvegarde de nos frontières, il n’est pas compréhensible que ces contrôles aient fini par devenir le prétexte qui permet aux garants de notre sécurité de procéder à un racket, pur et simple, des populations.
Messieurs les Présidents, comment définir autrement les sommes d’argent extorquées par les forces de police des deux Etats, à l’occasion du passage des frontières ?
Je vais illustrer cette scandaleuse situation par mon vécu personnel, mais largement partagé par mes compatriotes et mes voisins de l’autre rive de la Faléme :
1) Le 9 novembre 2022, en compagnie de ma nièce, je me suis rendu à Kayes pour rendre visite à des membres de notre famille qui y sont hospitalisés. A Diboly, nous avons pris un transport en commun. A la sortie de Diboly, au poste de police, un agent nous a réclamé nos pièces d’identification, que nous lui avons immédiatement remis. Puis Il nous a demandé de le suivre, ce à quoi nous avons obtempéré. Dans son bureau, l’agent nous a réclamé un ticket que l’on devait, selon lui, nous avoir fourni au premier poste de police de Diboly jouxtant le pont qui traverse la Falemé et reliant les routes nationales 1 des deux pays. J’ai expliqué que nous étions bien passés par ce poste, mais que personne ne nous en avait fais cas. J’explique que ledit ticket étant indispensable pour voyager, le transporteur aurait dû nous l’exiger au moment où nous achetions nos titres de transport et qu’il ne l’avait pas fait. Ma nièce a fini par prendre un taxi moto pour retourner au premier poste de police chercher le fameux ticket. A son retour, elle m’a fait savoir qu’on lui a fait payer 5000 Fcfa ; mais le reçu qui lui a été remis ne mentionnait que 1000 Fcfa. Ce ticket présenté aux agents au niveau du poste de police, à la sortie de Diboly, ne nous a pas été restitué. Avec une telle pratique, de fait, le voyageur ne dispose d’aucun justificatif et n’est pas informé de l’objet de son paiement. Dans ces conditions, il lui est impossible de faire d’éventuelles réclamations ou des recours. J’ai trouvé cela anormal.
2) Après la visite de mes parents hospitalisé, j’ai repris, le même jour, seul, le chemin du retour par un transport en commun. Au poste de police situé à la sortie de Kayes, un policier a réclamé à tous les passagers leurs pièces d’identification. Chaque passager s’est exécuté. L’agent a rendu leurs pièces aux voyageurs de nationalité malienne. Il nous a demandé, un autre sénégalais et moi-même de le suivre. Ce que nous avons fait. Arrivés dans leurs locaux, il a introduit mon compatriote dans un bureau et m’a demandé de me présenter devant une fenêtre ouverte. A l’intérieur se trouvaient deux agents. L’un des agent a pris une pièce et a appelé Mr Opa Guiro. Je lui réponds que c’est moi. Il m’a alors réclamé de payer 3000 Fcfa . Après lui en avoir demandé la raison, il a rétorqué que je devais aller le demander aux agents de la police des frontières du Sénégal. Je lui ai fait savoir que ce ne sont pas ces derniers qui me réclament présentement 3000 Fcfa mais lui. J’ai précisé que si j’avais face à moi les agents de la police des frontières du Sénégal et qu’ils me réclamaient cette somme, j’allais également leur en demander la raison. Puis, je lui dit que je suis disposé à m’acquitter des 3000 Fcfa en contrepartie d’un document attestant de ce paiement et mentionnant les raisons de cette pénalité. J’ai fait cette proposition en espérant qu’il l’accepterait. Au cas contraire, je pourrai légitimement voir mes doutes se confirmer, quant à la légalité de ces paiements. C’est alors qu’il m’a réclamé mon certificat de vaccination contre la COVID. Je lui ai rappelé qu’au nom de l’égalité des citoyens, il aurait dû le réclamer à tous ceux qui passent par son poste de garde et pas à moi seul. Sa réponse fût qu’il était libre de le réclamer à qui il veut. Je lui ai rappelé qu’en agissant ainsi, il pratique une discrimination infondée et qu’il n’applique pas correctement les lois et les règlements qui sont par essence impersonnels. Ensuite, j’ai indiqué que je suis en possession de mon certificat de vaccination sous forme électronique que j’ai voulu lui montrer. Il a alors exigé que ledit certificat lui soit présenté sous forme papier. Etonné de sa réponse, je lui ai indiqué que jusqu’à ce jour, à toutes les frontières que j’ai traversées, je le présentais sous forme électronique y compris dans les aéroports internationaux. Il m’a demandé à plusieurs reprises de me mettre de côté ; ce que j’ai catégoriquement refusé. En effet, étant dans mon bon droit, il s’agissait pour la personne en face de moi de prolonger mon arrêt au poste de police, retarder ainsi toutes les personnes voyageant dans le même véhicule que moi. En agissant ainsi, il pensait probablement me mettre en mal avec mes compagnons de voyage. Il s’agissait également de mettre à l’épreuve ma patience. Ayant enfin compris que je ne céderai pas, il a fini par me remettre mes documents et nous laisser partir, sans autre formalité.
Par ailleurs, contrairement à moi qui ai chaque fois refusé catégoriquement d’obtempérer, ils ont fait payer mon compatriote à trois reprises et à chaque fois, 5000 Fcfa. Une première fois à la sortie de Kayes, une deuxième fois à l’entrée de Diboly et une troisième fois à la sortie de Diboly pour aller à Kidira. Aucun de ces paiements n’a fait l’objet d’attestation d’acquittement ni de justification. Mon compatriote s’appelle Amadou Ly, il réside à Ndouloumadji Dembe, commune de Nabadji Civol et est titulaire de la carte d’identité nationale No 1 L03 2017 00927.
Je dois rappeler que les situations décrites ci-dessus ne sont pas des cas particuliers. Je tiens à souligner qu’il ne s’agit pas d’un simple incident isolé. Bien au contraire, ces comportements déplorables, constituent un racket scandaleux dont sont victimes les populations au quotidien, notamment frontalières. Organisées quasiment en bande mafieuse, les polices des frontières des deux Etats, se comportent de manière inique avec les populations qui subissent ces injustices. Et pire, leurs bourreaux sont ceux-là même qui auraient dû les en préserver.
Il ressort du vécu de mes compatriotes et voisins de l’autre rive, qu’il existerait une sorte de MAFIA de la police des frontières qui raquette impunément nos deux populations de chaque côté de la frontière.
Il m’a par exemple été rapporté par des personnes qui en ont été victimes ou témoins, que pendant les épisodes de fermeture de la frontière à l’occasion de la pandémie de la COVID et durant la période des sanctions de la CEDEAO, pour se rendre à Kayes ou venir à Kidira, il ne fallait pas moins de 40 000 Fcfa pour franchir la frontière. En effet, chaque voyageur devait payer 10 000 Fcfa pour sortir de Kidira et 10 000 Fcfa pour sortir de Diboly. Il devait encore débourser 10 000 Fcfa pour entrer à Diboly et 10 000 Fcfa pour entrer à Kidira. Soit 40 000 Fcfa au total au niveau de ces deux postes frontières.
Cette situation est d’autant plus scandaleuse que le coût du transport en commun entre Kidira et Kayes n’est que de 3 000 Fcfa.
Excellences, Messieurs Les Présidents GOITA et SALL, j’ai tenu humblement à attirer votre attention sur ces comportements, qui semblent anodins alors qu’ils sont lourds de danger. En effet, en mettant l’accent sur la recherche effrénée d’argent, ces agents stationnés aux postes frontières en viendraient presque à oublier leur mission première , à savoir veiller à la sécurité de nos pays et des populations. Pour preuve, la saisie le 31 octobre 2022 de 300kg de cocaïne par la douane sénégalaise à Kidira, pour une valeur estimée à 2,4 millards de francs CFA, sur un véhicule en provenance du Mali et qui est pourtant passé par la police des frontières de Diboly.
Cet événement montre suffisamment le danger qui pèse sur notre sécurité, si les agents en charge sont davantage intéressés par le racket systématique des citoyens. Dans ces conditions, nul ne peut exclure que des personnes malintentionnés puissent corrompre nos polices des frontières avec toutes les conséquences désastreuses que cela pourrait entraîner pour la sécurité de nos deux pays. À cela s’ajoute le fait que, par ces pratiques, nos forces de sécurité s’aliènent la collaboration des populations qui sont leurs premiers partenaires et les plus efficaces en matière de renseignements dans le cadre de la lutte contre l’insécurité et le terrorisme notamment.
Je tiens tout de même à saluer la prompte et énergique décision de Monsieur le Président Assimi GOITA qui avait dépêché au mois d’octobre 2022 le Gouverneur de Kayes à Diboly pour faire cesser immédiatement les paiements réclamés aux voyageurs par la police des frontières de Diboly. Les populations s’étaient opposées à la police des frontières du Mali qui exigeait le paiement par un passager d’un bus malien la somme de 15000 Fcfa. Malheureusement, bien que ces pratiques déplorables aient cessé pendant un certain temps, elles ont repris avec plus d’ingéniosité et d’intensité.
Avant de terminer, Vous me permettrez, Messieurs les Présidents, de faire quelques suggestions qui pourront, peut-être, apporter un début de solution à cette situation qui gangrène la police des frontières de nos deux pays :
1. Faire afficher de manière très lisible et visible les documents à présenter obligatoirement à la police des frontières, les types de redevances, taxes ou tous paiements obligatoires à l’entrée et à la sortie des frontières.
2. Faire une large diffusion de ces informations par l’utilisation de tous les supports et moyens de communication.
3. Autoriser les organisations de la société civile au niveau des postes frontières à être des organes de veille, d’alerte et d’assistance aux populations.
4. Diligenter périodiquement des inspections et des contrôles inopinés et anonymes au niveau des postes frontières ainsi que le long de l’axe Dakar-Bamako.
Les populations comptent beaucoup sur votre haute bienveillance pour faire cesser ces pratiques indignes et déshonorantes pour l’institution que constitue la police des frontières. Celle-ci doit être plus soucieuse de la sécurité de nos pays et de nos populations, veiller davantage à cultiver une bonne collaboration avec les populations pour en faire des partenaires dans la lutte contre l’insécurité.
Ne doutant pas que vous prendrez les décisions idoines pour mettre fin aux pratiques décriées plus haut, je vous prie, Excellences Messieurs les Présidents des Républiques du Mali et du Sénégal, de bien vouloir recevoir mes respectueuses et républicaines salutations et de croire à ma très haute considération.
Kidira, le 13 novembre 2022
Opa GUIRO
Fonctionnaire international
à la retraite
Quartier Plateau Kidira
Tel :+22177 777 83 76
E-mail : opaguiro@hotmail.com

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Tribune – « A mes confrères, il y a urgence démocratique », par Moussa Ngom, journaliste

Publié
il y a 2 semainesle
20 mars 2023Par
Sétanal Média
A mes confrères,
Cette tribune destinée à la presse sénégalaise appelle à des prises de position éditoriales plus fermes face à la violence d’Etat exercée par le régime actuel.
Il est des glissements vers l’autoritarisme qu’on ne soupçonne pas mais qui se reflètent dans nos modes de pensée. La plus illustrative d’entre elles est de pouvoir deviner qui, de nos jours, est susceptible d’être inquiété par la justice non pas pour ses propos mais pour son affiliation politique ou la contradiction du discours politique officiel.
Il faut des hommes pour matérialiser les injustices mais il y a des corps de profession pour le permettre. Si les politiques au pouvoir sont à l’initiative de cette entreprise globale de répression des opinions, il est deux entités qu’il faut tenir particulièrement pour responsables de la situation actuelle: la Justice et la Presse pour leur rôle actif ou passif, c’est selon, au service d’ambitions liberticides.
Le Sénégal a connu des jours sombres à la fin du règne d’Abdoulaye Wade…
Le Sénégal a connu des jours sombres à la fin du règne d’Abdoulaye Wade avec des morts qui n’auraient pas dû être et des personnes marquées à vie par les conséquences d’une ivresse de pouvoir. Aujourd’hui encore les mêmes déclarations incendiaires, les difficultés socio-économiques et le climat de tension encore plus exacerbé font craindre le pire.
Une tension entretenue car si le chef de l’Etat avait douteusement expliqué vouloir écarter tout débat nuisible à la suite de son mandat, il faut noter que sa promesse de sanctionner ceux qui iraient à l’encontre de sa ligne de conduite ne s’est globalement appliquée qu’à ceux qui ont rappelé ce que lui-même avait dit et redit très clairement: il ne pourrait se représenter en 2024.
Pourtant, ses ministres (en tête, son premier ministre le pressant de se déclarer), directeurs d’agences publiques et partisans de tous bords, déroulent à leur aise leur agenda pour un “second quinquennat” par des pétitions, déclarations de presse et meetings, parfois en sa présence et disent se mobiliser pour concrétiser leur « unique option pour 2024 » sans que cela ne semble gêner le chef du parti.
Il ne fait donc plus aucun doute que si ce n’est sa principale option, Macky Sall se ménage encore les moyens de concrétiser une volonté de se représenter à nouveau et/ou d’écarter les concurrents sérieux à son poste. Sa récente sortie dans le média L’Express s’ajoute à une longue liste de signaux rouges.
Un “troisième mandat” illégal mais avant tout immoral à tout point de vue.
Il est important de parler de cette troisième candidature car il est à la source de tout. Et il convient si ce n’est déjà tard, d’anticiper sur les conséquences meurtrières de l’instauration d’un tel débat car à ce stade, ce n’est pas pardonnable d’être journaliste et relayer, en estimant n’être que factuel, les propos de leaders politiques qui professent un “troisième mandat” illégal mais avant tout immoral à tout point de vue. Ce n’est pas une question d’équilibre entre parties mais de responsabilité vu le passé très récent.
En d’autres termes, on ne peut pas prétendre exercer un métier ayant pour vocation de préserver la démocratie et torpiller les rares piliers sur lesquels elle repose.
Bien que nous soyons dans une période d’extrême polarisation de l’information, il ne s’agit pas d’une position partisane mais bien républicaine. Si la presse doit servir d’arbitre du jeu démocratique, s’opposer aux méthodes déloyales d’un acteur est tout sauf une interférence, surtout lorsque cet acteur utilise les puissants moyens mis à disposition de l’Etat contre une partie de la société.
Préserver l’état de droit et surtout la liberté d’expression, celle-là même qui nous permet d’exercer ce métier et que le régime actuel réduit de jour en jour à néant.
Il s’agit donc de servir de rempart face à la machine répressive du régime actuel, préserver l’état de droit et surtout la liberté d’expression, celle-là même qui nous permet d’exercer ce métier et que le régime actuel réduit de jour en jour à néant. Suivre des principes est parfois pénible car il implique de défendre des personnes pour lesquelles nous n’avons aucune sympathie, y compris au sein de notre profession. Aucun membre de la corporation n’est d’ailleurs épargné.
De nos jours, ne pas être inquiété pour son travail journalistique n’est pas fonction du respect des règles, tout dépend de sa capacité à gêner le projet antidémocratique qui se déploie depuis plusieurs années. Il y a déjà eu une succession de faits marquants sur lesquels nous avons raté le coche.
La première concerne les germes liberticides contenus dans les textes régissant notre métier. Il ne faut que le moment opportun pour qu’ils soient utilisés contre les voix discordantes.
La diffusion de fausses nouvelles, la diffamation, le secret défense, les supposés outrages à l’Institution, des concepts qui ont malheureusement eu de meilleurs avocats dans la presse que ceux qui s’en prévalent pour intimider journalistes, activistes et opposants ou simples citoyens.
Heureusement qu’il reste dans les évènements politiques, des moyens de comparaison avec les risques liés à notre métier pour une meilleure prise de conscience de l’enjeu.
Interrogeons-nous, par exemple, quatre fois:
– Pourquoi faut-il, aux journalistes comme aux citoyens épris de transparence, s’entourer de toutes les subtilités possibles voire même s’autocensurer quand ils savent détenir un document, rendu confidentiel à dessein, relatant des faits d’intérêt public ?
– Pourquoi l’exigence (injustifiée) à la presse de respecter le secret de l’instruction est moins évoquée dans le débat public, les fuites de pv ici et là devant permettre à grande peine d’avaliser dans l’opinion des détentions plus qu’arbitraires et humiliantes.
– Pourquoi est-il inconsciemment considéré comme plus risqué légalement de filmer l’acte que de procéder à un racket quotidien et systématique sur les routes ?
– Alors que les moments les plus décisifs d’une nation se jouent souvent dans le secret et que dans bien des pays, on se bat et force les barrières que les gouvernants imposent pour le préserver, il n’y a rien de plus aberrant que certains, ici, justifient d’être écartés au nom d’une certaine “légalité”.
À qui donc cette protection du secret sert-elle et est-ce l’essence de notre métier et d’une démocratie ?
Des carrières sont brisées, des personnes sont mortes sans qu’il ne leur soit accordé la considération qui sied en leur rendant justice et d’autres anonymes séjournent en prison car, faillite collective, échapper de nos jours aux injustices dépend du degré d’engagement de sa corporation.
Il nous faut ramener la logique démocratique et replacer l’humain au cœur de notre métier, privilégier la légitimité du but démocratique que nous poursuivons face à une légalité contraire aux intérêts du public, analyser ce que vaut et signifie le « respect » d’une Institution quand les hommes qui l’incarnent temporairement piétinent la dignité de ceux qu’ils devraient servir.
A mes confrères, il y a urgence démocratique.
À mes confrères, pic.twitter.com/dLWAn3NFew— Moussa Ngom (@moussangomm) March 20, 2023
Par Moussa Ngom

Tribune – « A mes confrères, il y a urgence démocratique », par Moussa Ngom, journaliste

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