Libre Expression
[OPINION] – « Babacar Fall RFM, qui se sent morveux se mouche ! » Par Salmane Sow
Réagissant aux critiques non moins infondées de Barthélémy Dias sur le Groupe Futurs Médias (GFM), le journaliste Babacar Fall, animateur de l’émission “RFM matin” a manqué l’occasion de se taire. Sa réaction – en direct à la radio- indigne, irréfléchie et surtout contre-productive, montre que le député et maire de Dakar n’a pas totalement tort.
Qui se sent morveux se mouche, dit-on à juste titre !
Babacar Fall avait mieux à faire que de sortir des inepties face à un constat, un sentiment et peut-être même une évidence sur l’inobjectivité du groupe de presse auquel il appartient.
Le journaliste de la RFM a besoin de plus d’un paquet de mouchoirs pour stopper les muqueuses qui coulent de ses narines. Les critiques de Barthélémy Dias envers le groupe GFM l’ont visiblement atteint et il a disjoncté.
L’insolence et le dénigrement qui ont marqué sa malheureuse réplique ne font qu’accentuer le sentiment d’inobjectivité éprouvé par certaines personnes vis-à-vis de leur groupe médiatique. Combien de fois leur média a fait jaser plus d’un, dans leur traitement médiatique sur des faits politiques ou sur une personnalité politique du pays, surtout sur l’opposition sénégalaise ? Des piques envers les hommes politiques ou des partis de l’opposition, ils en jettent souvent.
Ainsi, pourquoi rougir d’une simple demande de traitement objectif de l’actualité politique de la part de leur média ? Combien de reportages, d’articles, de productions du groupe GFM ont causé du mal à certains spectateurs, auditeurs et lecteurs ?
Il est impossible de plaire à tout le monde.
Il y a toujours des désagréments lors d’un positionnement éditorial ou d’un choix d’angle de traitement sur un fait. Demander plus d’objectivité à un média, c’est le pousser à revoir sa conduite et, surtout, à mieux faire. Les critiques, quoique sévères, peuvent toujours aider.
Et rester positif, c’est la marque des grands. Babacar Fall a mal réagi en s’attaquant personnellement à Barthélémy Dias.
Même si le député et maire de Dakar a été très dur dans ses propos, de la grandeur ou même de la retenue auraient été la meilleure réponse du journaliste afin que sa posture soit professionnelle et, qui plus est, exemplaire. En se dressant en bouclier contre les critiques de Barthélémy Dias et dans sa volonté manifeste de rabaisser ce dernier, il vient par l’occasion affirmer qu’ils ont contacté 37 fois à Barthélémy Dias pour une émission radio ou télé. Ce sont eux les demandeurs, et si je comprends bien Barthélémy ne leur a jamais quémandé un temps d’antenne. Cette occasion, sieur Fall ne l’aurait pas loupé; c’est sûr.
Donc, Barthélemy Dias ne s’est jamais présenté au GFM sans une invite de leur part. Dire que le député maire de Dakar est habitué de leurs locaux, entre 2016 et 2022, révèle, tout simplement, le besoin qu’ils ont d’exploiter sa notoriété pour se faire voir, entendre ou lire.
L’inviter le soir de la délibération de son procès en appel est un excellent moyen de faire bonne audience.
TFM a bien voulu saisir cette occasion avec l’émission Faram Facce du journaliste Ngagne Ndiaye. Ce dernier, coriace, de renommée et dur envers ses invités n’a pas déroulé son émission à son guise et selon son habitude. Barthélémy Dias, que l’on ne présente plus, pour sa ténacité verbale et son franc-parler a profité de cette émission pour critiquer une certaine façon de faire des médias et surtout rappeler au groupe GFM son passé et ses différents rôles joués dans le pays entre 2012 et maintenant.
Ce retour de bâton a déplu au journaliste Pape Ngagne Ndiaye qui s’est logiquement défendu sans manquer de respect à Barthélémy Dias. Chose que Babacar Fall n’a pas pu faire, il a dérapé et fait des critiques personnelles au député. S’il se sent morveux, qu’il se mouche.
Ku moom xar nga bàyyi buum bi.
Ce n’est pas nouveau de voir des attaques personnelles et visées envers des hommes politiques venant des journalistes de ce média.
Binta Diallo et Aissatou Diop Fall avaient fait pareille en s’attaquant au leader de PASTEF Ousmane Sonko. Et dernièrement c’est l’animateur ou journaliste Mamadou Mouhamed Ndiaye qui s’en était pris en direct à Bassirou Diomay Faye de PASTEF. Quand on critique l’autre c’est normal mais quand c’est nous qui sommes critiqués nous crions au scandale. Une presse intouchable. C’est ça même la dictature que certains hommes des médias veulent imposer aux citoyens.
C’est peine perdue.
Pour se faire respecter et il faut d’abord respecter l’autre. Se victimiser sur les propos du maire de Dakar relève de la manipulation. Oui, il y a une presse qui manipule les faits. Force est de le reconnaître.
Plus d’objectivité, on ne demande pas plus que cela.
Salmane AF Sow
savoirservir@gmail.com
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Opinion | La tendance d’aujourd’hui
Le coût de la vie est très élevé. Tout est devenu cher aujourd’hui. Assurer les besoins de sa famille devient un véritable chagrin. Les parents passent leur temps à chercher des solutions pour faire face à cette situation.
Cependant, on constate que dans beaucoup de maisons ou d’appartements, la plupart du temps, il n’y a presque personne pour s’en occuper. Le matin, tout le monde part vaquer à son travail jusqu’à la soirée, où ils rentrent tous. Les enfants, eux, passent leur journée à l’école.
Quelle en serait la cause ?
D’après beaucoup de nos interlocuteurs, cela est lié à l’évolution de la société. Depuis que des systèmes comme la parité ont été instaurés, les femmes ne veulent plus rester à la maison. De plus, beaucoup d’entre elles n’ont pas trouvé de travail décent.
D’autres expliquent que cela provient de la surcharge financière pesant sur les époux, qui ne peuvent plus subvenir aux besoins personnels de leur femme à cause du coût élevé de la vie. En plus des besoins prioritaires de la maison — factures d’eau et d’électricité, scolarité des enfants, et le loyer —, ces charges rendent les finances très serrées.
Certains vont plus loin en affirmant que certains hommes consacrent une partie de leur argent aux besoins de leurs maîtresses, au détriment de l’essentiel pour leur famille.
De leur côté, beaucoup d’hommes expliquent que les attentes des femmes sont devenues trop importantes, incluant à la fois les priorités de la maison et des dépenses personnelles. Cela, selon eux, serait une des causes de la pression financière accrue dans les foyers.
Par ailleurs, certaines femmes déclarent que les hommes ne peuvent plus assumer seuls les responsabilités familiales. Elles estiment que ce que leurs maris leur donnent chaque mois pour les dépenses de la maison est insuffisant. Les prix des produits sur le marché sont très élevés, ce qui les pousse à chercher un travail pour contribuer aux dépenses et compléter les besoins du foyer.
Une tendance qui se généralise
Tous ces propos recueillis montrent que les personnes sont déterminées à assumer les responsabilités familiales face à cette situation de cherté de la vie. Cependant, cette tendance semble s’amplifier dans notre société.
Ne devrions-nous pas réfléchir dès maintenant à des solutions pour notre avenir, en planifiant et en travaillant pour devenir autonomes et être nos propres patrons ?
Fatima Zahra Diallo