Connect with us

Actualité

Mamadou Thior alerte sur les risques de financements douteux dans la presse et appelle à une régulation stricte

Avatar photo

Publié

on

sénégalaise à Dubaï

Lors d’un « Space » organisé sur le réseau social X (anciennement Twitter) ce dimanche 4 août 2024 par Divan Citoyen en collaboration avec Ouestaf News, Mamadou Thior, président du Conseil de l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (Cored), a abordé la question du financement des entreprises de presse sénégalaises. Ce débat survient dans un contexte marqué par des difficultés financières croissantes au sein de ces entreprises, exacerbées par des pressions fiscales.

Depuis plusieurs mois, les entreprises de presse au Sénégal font face à des défis financiers importants. Ces difficultés sont notamment liées à des redressements fiscaux qui touchent plusieurs organes de presse, et certaines, comme le groupe Walfadjri, avaient vu leurs comptes bancaires bloqués par les autorités fiscales. Cette situation a ravivé le débat sur le modèle économique des médias au Sénégal.

Invité ce dimanche 4 août 2024 à discuter du sujet par les animateurs du Divan Citoyen lors d’un Space organisé en collaboration avec Ouestaf News sur le réseau X (anciennement Twitter), le président du Conseil de l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (Cored), Mamadou Thior a souligné l’importance d’un financement clair et transparent des entreprises de presse, rappelant que la loi sénégalaise interdit tout type de financement douteux ou occulte. « Tout professionnel des médias doit dire non à ces pratiques », a-t-il insisté, avant d’ajouter qu’il espère une application stricte du code de la presse pour prévenir ces dérives. « L’incursion des hommes politiques dans les entreprises de presse a desservi les médias », a-t-il dénoncé. 

Thior a toutefois exprimé ses regrets suite à la rupture soudaine de certaines conventions entre des médias et des institutions publiques, et a indiqué qu’il aurait souhaité que le nouveau régime accorde un moratoire de trois à six mois pour permettre aux entreprises de presse de se préparer à cette nouvelle réalité.

Le président du Cored a aussi critiqué le manque de développement du marché publicitaire sénégalais, qui complique la situation financière des entreprises de presse. « Il faut se poser des questions sur la manière dont certains arrivent à tirer leur épingle du jeu », s’est-il interrogé. « Le président du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (Cdeps), Mamoudou Ibra Kane, avait reconnu qu’il y a des lobbies derrière certaines entreprises de presse, et moi, je ne le nie pas. C’est un danger », a-t-il averti.

Dans la même veine, Thior a salué la volonté affichée par l’État sur la question de la transparence et du financement des médias, mais a souligné qu’il attendait de voir les modalités concrètes de cette transparence. Il a également invité le ministère de la communication à assumer pleinement son rôle régulateur et à favoriser les vrais professionnels du secteur. « Il faut que les vrais professionnels puissent lancer des médias parce qu’avec les non professionnels, c’est souvent des lobbies, avec des conséquences que nous savons tous », a-t-il soutenu.

Advertisement

Mamadou Thior a exprimé la nécessité de favoriser les investisseurs désintéressés dans le secteur de la presse, tout en luttant contre ceux qui cherchent à se servir des médias pour des agendas cachés. « Le danger, c’est ceux qui pensent qu’ils peuvent se faire un nom à travers la presse et qui sont prêts à y investir beaucoup d’argent », a-t-il prévenu.

Par Abdoulaye Diop

Cet article a été publié en collaboration avec Ouestaf News

Actualité

Mission parlementaire sénégalaise à Dubaï : vers un partenariat stratégique renforcé

Avatar photo

Publié

on

sénégalaise à Dubaï
sénégalaise à Dubaï

En ce lundi 19 mai, la mission parlementaire sénégalaise entame une série d’audiences à Dubaï avec de hautes autorités émiraties. Au cœur de cette visite officielle : le renforcement de la coopération bilatérale et l’ouverture de nouvelles perspectives de collaboration.

Les échanges, qualifiés de constructifs par les deux parties, visent à consolider un partenariat stratégique entre le Sénégal et les Émirats Arabes Unis, fondé sur des valeurs communes de progrès, de stabilité et de respect mutuel.

Parmi les priorités évoquées figurent :
– La coopération interparlementaire pour favoriser le partage d’expérience et le renforcement des institutions démocratiques ;
– Le développement de partenariats d’investissement, notamment dans les secteurs clés comme l’éducation, la santé, les infrastructures et les nouvelles technologies ;
– Et la mise en place de passerelles durables entre les deux peuples à travers des initiatives culturelles et économiques.

sénégalaise à Dubaï
sénégalaise à Dubaï
sénégalaise à Dubaï
Lire la suite